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Scheda censimento

Chapelle impériale

Ajaccio, Cappella Imperiale
Ajaccio, Cappella Imperiale

Le plan forme une croix latine et présente une nef avec collatéraux, traversée par un transept dont les quatre grandes arcades supportent un dôme éclairé par le sommet.
« La réalisation de l’édifice est confiée à l’architecte de la couronne Alexis Paccard qui en élabore les plans, et à l’architecte Jean Caseneuve, premier inspecteur du palais de Fontainebleau, qui le seconde sur le terrain. La chapelle, en pierres de Saint-Florent, est bâtie dans un style néo-renaissance (…). Le fronton porte l’inscription [en latin traduite ici] : A Marie-Letizia, mère de l’Empereur Napoléon Ier et au cardinal Fesch qui, de son vivant, institua pour lui-même, pour son excellente sœur et pour les siens, cette sépulture, achevée par Napoléon III. »
[Musée Fesch, P. Perfettini et X. Trojani, Le Palais Fesch et l’urbanisme impérial », Ville d’Ajaccio, 2005, p.264]

La façade principale s'ouvre par une grande arcade donnant accès au porche d'entrée. Du porche, l'entrée se fait par une porte en bronze. Les bas-côtés sont fermés au moyen de grilles en fer forgé. A l'intérieur, les murs sont revêtus de stucs imitant le marbre.
Les grisailles intérieures ont été dessinées par Jérôme Maglioli.
Le chœur, les pendentifs et la coupole à caissons sont ornés de grisailles. Les bas-côtés sont éclairés par six baies à vitraux. Le sol est dallé en marbre blanc et noir.
La crypte octogonale située au-dessous est revêtue de marbre blanc. Les sarcophages ont été creusés dans l'épaisseur des murs et sont fermés par des dalles de marbre noir. Elle est éclairée par une rosace en bronze ajourée et scellée dans le dallage de la chapelle, au centre du transept.
[Ministère de la Culture]

« Originellement placée sous le vocable de Saint-Joseph, la chapelle reçoit successivement les appellations de chapelle impériale, chapelle Bonaparte et chapelle palatine. »
[Musée Fesch, P. Perfettini et X. Trojani, Le Palais Fesch et l’urbanisme impérial », Ville d’Ajaccio, 2005, p.260]
« (…) cette église présente la particularité d’être dotée d’une façade latérale organisée symétriquement, de chaque côté d’un pignon central. Celui-ci est élevé à la hauteur du transept et abrite une porte par laquelle on accède à la chapelle, depuis la cour d’honneur. »
[même ouvrage, p.26-27]
« La Chapelle du Palais Fesch est à la fois la chapelle funéraire d’une famille et un lieu de culte pour les élèves du « pieux établissement » voulu par le cardinal Fesch. Elles est aussi ouverte largement sur la rue, pour permettre à tous d’assister aux offices qui y sont célébrés. Elle n’a pas la somptuosité des chapelles de la plupart des palais romains, mais son architecture répond à ce double rôle de lieu de culte d’un établissement d’enseignement et de sépulture des Bonaparte à Ajaccio. »
[Ibidem]

« L’architecture est simple et sévère, sans exclure toutefois l’élégance et la pureté des lignes (…). De l’aveu des artistes étrangers, il n’y a guère à Paris d’intérieur de chapelle ou d’église moderne que l’on puisse comparer à l’Immaculée Conception d’Ajaccio. Elle a, disent les connaisseurs, un cachet particulier que l’on ne retrouve pas ailleur. Du soubassement jusqu’à la voûte, toutes les lignes concourent à un ensemble harmonieux… »
[Le Journal de la Corse, 11 septembre 1860]

Dati Generali
Nome del bene: Chapelle impériale
Denominazioni storiche del bene:

chapelle Bonaparte, chapelle palatine

Localizzazione
Localizzazione geografica amministrativa
Stato: France
Regione: Corse
Provincia: Corse-du-Sud
Comune: Ajaccio
Località: centre ville
Indirizzo: 50-52 rue du cardinal Fesch
Localizzazione catastale
Comune: Ajaccio
Foglio/data: 000 BW 01
Particelle: 161
Proprietari: ville d'Ajaccio
Campi descrittivi del bene
Notizie storico critiche:

Le cardinal Fesch, mort en exil à Rome en 1839, avait affecté dans son testament une somme pour la construction d'une chapelle mortuaire pour y être enterré ainsi que les membres de sa famille. Son légataire universel, Joseph Bonaparte, n'ayant pas exécuté cette clause, c'est Napoléon III qui, en 1851, ordonna la translation des restes du cardinal et de Madame Mère. Deux architectes de la couronne furent désignés pour le projet et l'exécution du monument. Paccard fit les plans et Caseneuve dirigea les travaux qui commencèrent en 1857 pour s'achever en 1859.

« là, sera établi mon tombeau pour moi et ma sœur Letizia, et pour ceux de notre famille qui voudront y être ensevelis (…). Si j’ordonne que l’on transporte mes restes à Ajaccio, dans l’église qui y sera bâtie,c’est que je suis convaincu qu’à cause des établissements que j’ai fondés, les Ajacciens ne pourront jamais m’oublier dans leur prières (…).»
[Joseph, Cardinal Fesch, Testament]

Les vitraux portent le « F » du nom du cardinal Fesch et leur décor associe
ses attributs ecclésiastiques aux symboles de l’Empire (aigle, légion d’honneur).